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la série fictions des éditions du Littéraire

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Textes à conquérir – Max  FULLENBAUM

approche mécréant dis parle éructe comme un torrent le film pour ne pas parler entre la poire et le fromage du reste qui broie de l’enveloppe d’une peau d’orange qui pèle dans l’oreille de celui qui n’écoute que lui même qui dit je vais mourir et ceux-là habillés de vie quotidienne ne viendront pas voir la figure de cire occupés qu’ils sont à n’écouter que des bruits les bruits du temps qu’ils veulent oublier car il détruit les suffisances quand il dilue le souvenir alors tourne la tête et feins…

Essayiste & poète, Max Fullenbaum s’est fait connaître par Le petit livre des casseurs chez Mille et une nuits (1994) et Titanic banlieue, deux objets littéraires hors du commun qui s’attaquaient au douloureux problème de nos sociétés modernes. Mais c’est sans conteste Mohair, poème-chant à la mémoire de la Shoah qui marqua le plus les esprits.
Avec ces Textes à conquérir, on retrouve la gravité des sujets chers à l’auteur avec une légèreté qui donne un phrasé décalé, une musique unique et un panorama de possibles littéralités marquant ici la langue française dans son intégrité.

135 x 215 – 136 p. 13 €   /  Parution : 15 juin 2018
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De l’âme & Cie 
– Dominique GILBERT

Il fut jeté dans un temps plus lointain et mystérieux que ne l’aurait jamais pu obtenir sa machine merveilleuse, et cela sans lueur verdâtre ou distorsion du continuum, temps presque oublié, vie presque finie, si lointaine, étrangère, où la seule vue d’une jeune fille un peu bien faite le mettait dans tous ses états.

Après quatre romans, deux chez Gallimard (Peaux sensibles, 2001 & Le chemin de fer, 1998) et deux au Littéraire (Joey’s, 2015 & Une ombre au tableau, 2017), Dominique Gilbert tisse en quelques truculentes nouvelles un camaïeu de formes et de personnages qui s’imbriquent les uns les autres dans un tourbillon que seule la littérature autorise. Oscillant entre le polar et la chronique de mœurs mais toujours servi par une langue érudite et un ton décalé, se déplie une trame narrative qui enlace son lecteur pour mieux le conduire au bord du précipice.

135 x 215 – 136 p. 18,50 €   /  Parution : 15 décembre 2017
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9782919318407 Une ombre au tableau – Dominique GILBERT

Rien ne pourrait jamais les séparer…
Votre moitié, du fond d’une crypte, depuis plus de quatre siècles, vous cherche. Vous trouvera-t-elle ? Vous laisserez vous faire ?
Chevaliers de la mort, héritiers ennemis, jeune homme maigre, moine gras, Sire et Signora liés par des chaînes de fer, tableau voyageur du temps, jeune femme à frange rencontrée à cause de votre dentiste, qui est sculpteur, dans une salle des ventes où vous vous prenez pour Cary Grant, tels sont les conspirateurs de votre destinée.
Vous en personne.

Après deux romans parus chez Gallimard (Peaux sensibles, 2001 et Le chemin de fer, 1998) et un polar (Joey’s) aux éditions du Littéraire, en 2015, Dominique Gilbert peint ici une subtile histoire de miroirs en reflets au-delà des époques. Par l’entremise d’une histoire d’amour et d’amitié, mais peinte avec gourmandise et malice, se dessine une trame narrative qui enlace son lecteur pour mieux le conduire au bord du précipice.

135 x 215 – 192 p. 19,50 € / Parution : janvier 2017
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couvgrolleau-boschHieronymus – moi, Jérôme Bosch
ou le peintre des Enfers
– Frédéric GROLLEAU

À l’occasion du 500e anniversaire de la mort de Jérôme Bosch (vers 1450-1516), le roman de Frédéric Grolleau plonge le lecteur dans l’univers du peintre néerlandais dont… on ne sait (presque) rien.

D’où l’impérieuse nécessité d’imaginer son journal intime pour que nous puissions, sur le mode de la confidence, écouter cette voix qui s’est perdue par-delà les siècles.
Enfin nous allons savoir qui est ce peintre qui a exploré le monde et ses enfers, les Hommes et leurs envers et découvrir ses aspirations, ses meurtrissures, ses convictions et ses failles.
Distillant au fil des pages, bribes d’éléments d’introspection psychologique, extraits de textes doctrinaux, fragments d’esthétique, recettes alchimiques mais aussi minutes de procès, Frédéric Grolleau offre une clé de lecture pour que nous puissions découvrir les travers et autres intuitions d’un homme chez qui l’occultisme conduit à fonder un véritable mysticisme esthétique.

135×215 – 292p. 23,50 € / une dizaine d’illustrations couleur / 2 novembre 2016
Lire les 20 premières pages.

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Pour accompagner la sortie du film de José Luis Lopez-Linares, Le Mystère Jérôme Bosch, l’angle historique se devait d’être abordé par la composante philosophique, donc aussi poétique et romanesque.

Et qui, mieux que Frédéric Grolleau – dont les romans biographiques détournés (Tintin, Nicolas Rey notamment) ont peint l’arête aiguisée d’un autre possible – pour nous offrir ce journal intime d’un peintre vraiment hors du temps…

 

Échos de Palestine – Florilège  – épuisé
Collectif
Préface de Gilbert Sinoué

Le cygne noir
Les années ont passé depuis que mon amie Yanne Dimay s’est lancée dans cette magnifique aventure, baptisée Écriture en liberté. Des textes, plus émouvants les uns que les autres, ont défilé sous nos yeux, entre sourires et larmes.
Les années ont passé, l’écriture demeure, mais, hélas, la liberté continue d’agoniser. Liberté de se mouvoir pour ceux qui ont eu le malheur d’être nés Palestiniens ; liberté de s’exprimer ; de prendre en charge son destin, bref, liberté de vivre.
À la question que je posais l’an passé à l’une des lauréates : « Quel est le sentiment le plus fort que vous éprouvez depuis que vous êtes à Paris ? », il m’a été répondu : « L’étonnement. L’incroyable sensation de pouvoir marcher librement sans crainte d’être interpellée par un soldat, ou arrêtée à un check-point. »
L’amère constatation que nous sommes amenés à faire en parcourant les textes de ces jeunes gens et jeunes filles est sans appel : en six ans, rien n’a changé et invariablement les lignes traduisent toujours ce même climat de désespoir. Bombardements, vrombissements des F16, maisons rasées, humiliations. Injustices. Oui, hélas, rien n’a changé.
(…) Alors, j’ai la faiblesse de croire qu’un jour, demain, naîtront dans cette région un Mandela palestinien, un de Klerk israélien. Peut-être d’ailleurs sont-ils déjà là, portés par un cygne noir. Et ils n’auront pas d’autre choix que de transformer l’impensable en réalité.
Gilbert Sinoué

135 x 215 – 112 p. – 10,00 € –  septembre 2015
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9782919318292 Joey’s – DOMINIQUE GILBERT

Sur une table, maigrichon, incongru, ridicule, le MAB prenait ses aises.

Ce n’est pas la taille de l’arme qui fera la différence, mais la détermination de son propriétaire. Quand un fonctionnaire des P.T.T. se transforme la nuit en producteur de polars à la chaîne, il lui arrive parfois de mélanger fiction et réalité…
Il suffira alors du reflet d’un phare, d’un regard derrière une vitre teintée, pour que la balade du soir avec son fidèle compagnon tourne au vinaigre.

Entre les armes à feu et cette machine à écrire, du point de vue mécanique, il n’y avait pas de différence.

Sur les pas de Cary Grant, ce héros-malgré-lui traversera l’Atlantique pour que vengeance soit faite. Une manière aussi de replonger avec élégance et nostalgie dans l’ambiance feutrée des films en noir & blanc et de se laisser porter par une langue rythmée et incisive qui traque et démasque les vérités.

Après deux romans parus chez Gallimard (Peaux sensibles, 2001 et Le chemin de fer, 1998) Dominique Gilbert construit ici un subtile jeu de miroirs que seule la littérature autorise. Par le biais du polar, mais traité sur un ton décalé, se tisse une trame narrative qui enlace son lecteur pour mieux le conduire au bord du précipice.

135 x 215 – 188 p. – 18,00 € – 31 janvier 2015
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escoubes_b b: – FRANK ESCOUBÈS

POURTANT, la voie était enfin libre. Le monde venait de connaître la plus grande déculottée de son histoire. Et à cet instant précis, mon tour était venu d’en goûter les effets.

Le bûcher des vanités dressait le portrait d’une génération sans scrupules qui dérégula le système financier des années 1980. De nos jours, les lanceurs d’alertes, à l’image de Julian Assange (WikiLeaks) ou d’Edward Snowden (NSA), nous révèlent les turpitudes du monde contemporain, mais à quel prix ?
b: sera le chant du cygne d’Arthur Bécarre, récemment congédié de la Firme et adoubé par les membres d’un Fonds éthique clérical afin d’orchestrer de précieuses fuites. Mais cette aventure de la vertu, encadrée par les membres des New-Anonymous et de l’ETSA (Engagement Terroriste Socialement Acceptable) a-t-elle la moindre chance de réussite ?
Magistralement mis en scène dans un style jubilatoire où l’humour corrosif le dispute à la dérision et au suspense, ce premier roman vous plongera au cœur de la termitière qui nous gouverne tous, quoi qu’on en pense…
Frank Escoubès, rendant hommage à  ses maîtres, Jules Renard et Cioran, écrit des aphorismes sur Facebook quand il ne travaille pas dans le monde digital. Sinon, il passe sereinement ses nuits à Montréal.
(dernier article paru : L’intelligence collective au secours de la démocratie)
b: est un premier roman. Il participe donc de cette candeur de la première fois qui interdit à son auteur l’autocensure et lui offre le privilège des premières fois.
Bref, c’est LE premier roman sur un certain monde de demain qui se plaît à repeindre couleur fuchsia les coulisses d’aujourd’hui.

135 x 215 – 236 p. – 19,00 € – décembre 2014
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b: en version Kindle

eloignement_couvL’éloignement – MARC-HENRI ARFEUX – épuisé

Il y recherchait la solitude propice à son travail de peintre. Il croyait l’avoir trouvée en s’installant dans cette vaste demeure isolée, au fin fond d’une campagne lointaine. Pourtant, dès son arrivée, la maison – et les forêts qui l’entourent – semblent animées, voire habitées par une étrange et obscure personnalité.
Est-ce l’énigmatique Hélène, surgie de nulle part, qui incarnera ce nouveau monde ? Quel est ce secret qui viendra troubler l’aura du silence ravivé par la présence de ce drôle de locataire ?
Sortiront de leur léthargie les questions embarrassantes, les énigmes indéchiffrables, les pressentiments émotionnels…
C’est alors que débutera cette histoire d’une fascination où l’attente n’est pas le moindre des sortilèges.
Marc-Henri Arfeux est né à Lyon en 1962. Après des études de philosophie et de littérature, il se partage entre l’écriture, la peinture, la composition électroacoustique et la photographie. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages – qui traitent d’une même interrogation autour de l’énigme de l’existence et du monde – il vient de recevoir le Grand Prix de la Prose Gaston Baissette 2014.

135 x 215 – 96 p. – 13,00 € – décembre 2014
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9782919318261 Sumo – FRÉDÉRIC GROLLEAU

Le premier roman dont Nicolas Rey est le héros !

Et si. Et si tout n’était que farandole et prétexte à rire – jaune parfois – de ce monde qui marche sur la tête ? Prenant le parti d’occire Nicolas Rey, écrivain trop mondain à ses yeux, Frédéric Grolleau nous délivre une leçon de lucidité piquante de vérités oubliées et de constats aberrants. Ce qui devrait nous miner le moral s’affirme ici, dans l’exaltation d’un style ébouriffant truffé de maximes décalées, comme un élixir de jouvence pour l’esprit. Slalomant entre les poncifs et les idées reçues, F. Grolleau remet tout en perspective : de l’islamisation des banlieues à la sexualité ethnique, de l’anthropophagie comme art d’être ensemble au détournement des produits dérivés en icônes de la culture de masse. Le tout serti d’un fil rouge empreint d’un érotisme épique – et philosophique – qui n’est pas sans rappeler les frasques de San Antonio.
Pour dire haut la vérité oubliée des dérives humaines, rien ne vaut la satire littéraire maîtrisée d’un bout à l’autre : érudition et scènes de genre pour mailler le propos dans un feu d’artifice rabelaisien qui redonne des couleurs au roman contemporain !
Hier incarnant l’Hannibal Lecter (in fabula) de la critique littéraire à la tête d’un célèbre magazine en ligne, aujourd’hui enseignant toujours la philosophie sur un fameux Rocher, Frédéric Grolleau n’en oublie pas pour autant de cultiver dans son jardin les ronces qui déchirent le rideau consensuel qui nous étouffe.

135 x 215 – 184 p. – 18,00 € – novembre 2014
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Échos de Palestine – tome 4 41JPZy0REHL épuisé
Nouvelles écrites par des étudiants palestiniens

Préface de Gilbert Sinoué

À l’heure où j’écris ces mots, la fureur gronde à nouveau en terre de Palestine. Des enfants sont devenus la proie des bêtes et la pire menace. Voilà plus de soixante ans que cette région du monde vit dans la peur et sous la loi du Talion, consumée par les feux de la haine. J’entends des voix qui affirment inlassablement :
« Entre ces deux peuples, il n’y aura jamais la paix. »
(..) Et pourtant… (…)
Un jour, demain, naîtront dans cette région un Mandela palestinien, un de Klerk israélien. Peut-être sont-ils déjà là. L’Histoire a vaincu l’apartheid, brisé le mur de Berlin, jeté à terre l’Empire soviétique, donné raison à Luther King.
L’Histoire se moque des politiciens, des extrémistes et de leurs aveugles certitudes, car elle possède un avantage absolu sur eux : l’éternité lui appartient.
Gilbert Sinoué

135 x 215 – 88 p. – 10,00 € – septembre 2014

appele_a_disparaitre_grouix Appelé à disparaître – PIERRE GROUIX – épuisé

le volcan d’or eût-il bu son magma, les branches ravalé leurs fruits, l’univers cessé, la nuit tourné sur elle-même, le monde où nous vivions était celui que nous prisions, petit amour secret de nos rêves

Né à Nancy en 1965, Pierre Grouix a vécu son enfance au bord d’une rivière à Neufchâteau (Vosges), chez ses grands-parents. Ancien élève de l’ENS, agrégé des lettres, il a depuis publié une trentaine de livres. Traducteur, il fut honoré en 2007 de la Bourse de traduction du Prix européen de Littérature.

135 x 215 – 108 p. – 13,00 € – mai 2014
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astrid_shriqui_ynys Ynys Avallach – ASTRID SHRIQUI GARAIN

Avalon !
Ynys Avallach !
Si incroyable est notre route !
Ouvre toi !
Et jusqu’en toi, reçois nous
.

Je ne veux pas écrire ce qui en moi ne peut s’entendre.
Je veux écrire ce qui en tout se veut comprendre.
Il n’y a à ma vie que la limite que m’imposera mon écrit.
J’écris l’espace que je vis, et survivrai dans son esprit.

– Lauréate du Prix du Comité de lecture – pour le poème Deux pièces d’or – 30ème Grand prix littéraire du pays de Buch (Arcachon).
– À Denain, lors du Premier concours national de poésie que cette commune organisait, a reçu le Second prix dans la catégorie « Prix spécial – poème traitant du Nord de la France » pour le poème Les jardins ouvriers.

Astrid Shriqui Garain est née à Ermont le 8 juillet 1965 et vit en Val d’Oise.
Elle collabore à l’association Lumières de Jade-École de Bouin (Vendée), collectif de peintres, sculpteurs, plasticiens, photographes et poètes.
Plusieurs de ses textes ont été publiés aux Éditions Flammes Vives, dans les revues Paysages écrits et Le capital des mots, ainsi que sur les sites unjourunpoeme.fr et recoursaupoeme.fr.

135 x 215 – 128 p. – 14,90 € – mai 2014

a_contre_muraillesÀ contre murailles
CAROLE CARCILLO MESROBIAN

Ce n’est que la poésie pour tout, pour incidence, pour table du réel à déposer perdu de ses portes de fer, qui pousse à éclore l’intangible. Il y aurait des tentatives, quand bien même abouties, de croire… Ce n’est que la poésie comme fission, partage, don de la cavalcade, lorsque dérape l’obturation du silence. Dans cet espace de sidération alors se porte haut la possibilité que peut-être traverser les murailles qui nous tiennent enclos s’accomplisse.

Tu es dégouliné dans l’antre
De celle qu’on n’imagine vous absorber
Parce qu’imperméable à tout regard
À tout entendement
À toute exégèse
Et lisse comme un serein au plumage
La surface est close au tracé des passages

Aporie ou résilience

Carole Carcillo Mesrobian est née à Boulogne le 24 février 1966 et vit en région parisienne.  Professeur de Lettres classiques, elle poursuit des recherches au sein de l’école doctorale de littérature de l’université Paris Diderot.Elle a publié en 2012, Foulées désultoires, aux Éditions du Cygne, ainsi que des textes inédits dans la revue Le Capital des mots.

135 x 215  /  56 p.  – 8,00 €  – octobre 2013

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Dsœil_cyclone_bod.inddÉchos de Palestine – tome 3 – épuisé
Nouvelles écrites et illustrées (photographies N&B) par des étudiants palestiniens

Préface de Gilbert Sinoué

À Gaza, Ramallah, Hébron, Bethléem et Naplouse, en dépit des check-points et du blocus, la langue française offre un espace de liberté pour tous les étudiants francophones. Les images et les mots ensemencent le champ de l’imaginaire, abordent une terre d’accueil d’où, parfois, peut surgir une véritable voix de résistance non violente.
Yanne Dimay

Comme l’écrivait Albert Camus : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. »
L’écriture, une « Écriture en liberté », c’est-à-dire libre de toute entrave, est l’un des instruments qui permet d’atteindre ce but à la condition d’être fidèle à deux engagements : le refus de mentir sur ce que l’on sait et la résistance à l’oppression. L’ouvrage Échos de Palestine est la parfaite expression de cette volonté.
Gilbert Sinoué

135 x 215 / 88 p. – 10,00 € – septembre 2013

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Le 18 septembre 2013, à l’Institut du monde arabe, à Paris, les lauréats étaient invités à venir recevoir leur prix et à assister à une lecture de leurs textes.

chaffard_lucon_pierrotPierrot, Colombine et Arlequin
PIERRE CHAFFARD-LUÇON

Il était une fois… un royaume qui voit dépérir son seigneur tandis que le fils du boulanger court par les bois aux côtés de la fille du meunier. Pierrot et Colombine symbolisent cette vie pleine de promesses et de joies qui les rassemble chaque jour…
Hélas, l’enfance s’enfuira un beau matin, emportant ses amitiés, ses amours et sa magie. Désormais le quotidien du travail nocturne aux fourneaux s’impose, tandis que l’arrestation injuste du père de Pierrot et les promesses de la route viennent briser les rêves du couple et ses aspirations… Mais un soir, Arlequin surgit dans le village avec ses comédiens, apportant à la nuit une lumière colorée. Et faisant souffler de nouveau l’espoir !
Alors tout redeviendrait possible, si seulement…

Pierre Chaffard-Luçon, écrivain, critique littéraire et chroniqueur pour la radio, partage son cœur entre l’Alsace de sa naissance et la Bretagne de ses vacances estivales. Il vit donc, en toute logique, à Paris, au milieu de ses livres : tant le rigide code napoléonien que les écrits plus classiques de la littérature française en passant par Tolkien et d’autres auteurs de Fantasy.

Pascal Vitte, un pinceau à la main, arpente aussi ces rues. Notamment lorsque la neige vide la capitale de ses habitants. Il y retrouve alors dans la poésie urbaine l’inspiration nécessaire à la réalisation de ses œuvres. Ensemble, ils collaborent sur divers supports. Les quatre mains signent ici un conte illustré dans la pure tradition des Il était une fois

135 x 215  /  84 p.  – 10,00 €  – juin 2013
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Ruedesmartyrs_bod.inddRue des Martyrs – PIERRE BRUNEL épuisé

Il était une fois un drôle de piéton de Paris qui s’échinait à ne parcourir que la rue des Martyrs, à pied, en voiture, dans un sens puis dans l’autre, comme si à force de répétitions la mémoire allait jaillir tel le génie de son vase lustré avec application. En fait de génie, c’est bien le piéton lui-même qui fait montre d’une grande érudition pour nous raconter l’Histoire de France à travers anecdotes littéraires et soubresauts politiques, de la Commune à Dreyfus, des cabarets coquins aux églises profanées. Se déroulant sur deux années, ce journal de bord qui est aussi le roman de tous les martyrs tombés au champ d’honneur, transporte le lecteur d’un continent l’autre, où l’on comprend que même en Chine, Pierre Brunel n’aura de cesse de dialoguer avec ses fantômes pour mieux nous les faire connaître et nous rappeler que sans eux, nous ne serions certainement pas tels que nous sommes…

Pierre Brunel est originaire de la région charentaise, à laquelle il est resté très attaché comme le prouve son unique recueil poétique, publié confidentiellement, Le Pire du troupeau.
Il a découvert Paris en 1957, quand il y est venu faire ses études supérieures de lettres. Il a accompli presque toute sa carrière de professeur d’université à la Sorbonne. Allant de surprise en surprise dans la capitale immense qui lui est devenue de plus en plus familière, et tout en habitant un autre quartier, il s’est pris de passion pour Montmartre, – le mont des Martyrs –, et la rue qui porte ce nom. La rue des Martyrs est inséparable pour lui de son histoire, des écrivains et des artistes qui l’ont fréquentée, des œuvres qu’elle a inspirées, des amis qui y ont vécu ou y vivent encore, mais aussi, plus largement, de martyrs dont l’image ne cesse de le hanter.

135 x 215 / 164 p.  – 18,70 € – décembre 2012
(seconde édition septembre 2014)
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Échos de Palestine – tome 2 –  épuisé
Nouvelles écrites et illustrées (peintures) par des étudiants palestiniens

Préface de Gilbert Sinoué

À Gaza, Ramallah, Hébron, Bethléem et Naplouse, en dépit des check-points et du blocus, la langue française forme un espace de liberté pour tous les étudiants francophones des universités de Cisjordanie et de Gaza. Les images et les mots ensemencent le champ de l’imaginaire, abordent une terre d’accueil d’où, parfois, peut surgir une véritable voix de résistance non violente.

En parcourant les écrits de ce deuxième recueil, « on est frappé de constater combien ces jeunes Palestiniens ont compris l’essentiel : entretenir la mémoire, toujours, encore, évoquer leur souffrance au quotidien (si souvent occultée par les médias), leurs désespérances, mais aussi la lumière qui luit, vaille que vaille, au bout des tunnels. Ils ont compris aussi qu’une identité fait l’homme et que nul, jamais, n’a le droit de l’en dépouiller. À travers leurs lignes, ils transmettent à cette planète sourde leur refus têtu de ne pas se laisser diluer dans l’océan qui gronde autour d’eux. Ils font tomber les murs avec leurs mots. »
Gilbert Sinoué

Découvrir les 10 premières pages : echos_palestine2_10pages

Le 19 septembre 2012, à l’Institut du monde arabe, à Paris, les lauréats étaient invités à venir recevoir leur prix et à assister à une lecture de leurs textes.

Dans l’œil du cyclone – FRANÇOIS XAVIER

Il a un avis sur tout.
Traque les défaillances morales comme d’autres les virus. De Venise aux gorges du Verdon, de Berlin à Hollywood il suivra la tendance et enquêtera sur le 11-Septembre et les marchands d’art. Il roule trop vite et boit parfois plus que de raison. Décrypte médias et discours politiques grâce à une lucidité portée en étendard. Il se permet même d’afficher une totale liberté d’expression et s’amuse à damer le pion aux pharisiens du nouvel ordre mondial : X. est un homme de principes.
Toujours est-il que Marie le fuit. De ce ballet amoureux entre deux êtres aimants, se construit, en de courts chapitres habillés d’aphorismes et montés comme des plans de film, la complainte d’un monde parfait.
Décoiffant et sensible, satirique et doux, tel est ce surprenant premier roman : ronde des effets dans l’art de la maxime. Mais l’Amour se conjugue-t-il ? Ouvre-t-il à des hypothèses ?
Finalement, ce n’est pas un roman d’amour mais plutôt un roman sur l’amour !

Les éditeurs sont unanimes :
C’est un roman ambitieux qui conjugue beaucoup de qualités, une liberté de ton tout à fait remarquable pour notre époque (Sylvie Gracia – Le Rouergue), dont on retiendra l’énergie, l’insolence, la force visuelle de l’écriture et ses ruptures de rythme et de style (Brigitte Giraud – Stock), car c’est un texte riche, avec des trouvailles intéressantes et une grande habileté d’expression (Elisabeth Daldoul – Elyzad) qui emporte le lecteur par ses passages sémillants et plein d’humour. (Brigitte Bouchard – Les Allusifs).

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135 x 215 – 240 p. 17,50 €
Parution : février 2012

Le testament nomade – MONMANEIX
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Le Sahara sera toujours le lieu de tous les mystères.
MONMANEIX ne déroge pas à la règle en construisant une nouvelle légende : Aïcha, son héroïne, pourrait très bien être la petite-fille de Tin-Hinan, « celle qui se déplace », la mère fondatrice du peuple Touareg, dont Pierre Benoit – sous le nom d’Antinéa – fit sa reine dans son célèbre roman L’Atlantide.
Par une écriture visuelle, scénique et rapide, ce roman s’inspire des événements qui eurent lieu dans les années 1980, à la suite d’incidents mêlant touaregs et gendarmes d’une sous-préfecture nigérienne. Des premières échauffourées s’en est suivie une répression aveugle durant plusieurs semaines : chasses à l’homme, séquestrations, tortures, exécutions sommaires, viols, pillages, destructions des cheptels, puits empoisonnés, enfants massacrés…
Alors si, comme l’imagine MONMANEIX, si les femmes s’étaient levées, rassemblées, avaient marché pour la paix sur Tamanrasset pour en finir une bonne fois. Si les femmes avaient pris les choses en main, est-ce que cela se serait mieux terminé ?
Le testament nomade met en scène l’Occident face aux nomades du désert. Il déploie des personnages hauts en couleur : Marc, un jeune aventurier fragile qui tombera amoureux d’Aïcha, Ehat le digne targui qui hante le désert, Rosalie née dans la brousse magique, le colonel Damsi qui fera tout pour mettre son grain de sable dans l’aventure, Martine la journaliste de la télévision qui perdra ses repères… tout un monde singulier s’animant autour de politiques locales, internationales et de traditions ancestrales mais qui ne parviendra pas à cacher cette incapacité  à accepter l’Autre…
Après le Voyage à Tombouctou de René Caillié et L’Atlantide de Pierre Benoit, se forme la troisième pierre angulaire de la trilogie du Sahara avec ce roman de politique-fiction. MONMANEIX met en lumière, par les jeux d’une langue brute et poétique – aux contours historiographiques – la réalité nomade d’aujourd’hui et pose les questions auxquelles il nous faudra répondre sous peine de voir le monde s’écrouler.

135 x 215 – 200 p. 15,00 €
Parution : janvier 2012
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Échos de Palestine –   épuisé
En partenariat avec le Consulat Général de France à Jérusalem, l’Institut français et l’UNESCO,
Écriture en liberté a conduit depuis janvier 2010 trois sessions d’atelier d’écriture en langue française dans les départements français des universités de Hébron, Gaza, Ramallah et Nablus.
Et ont débouché sur un concours de nouvelles…
Un jury, composé de Gilbert Sinoué,
Marie Nimier
et Atiq Rahimi, a décerné trois prix qui ont été remis aux trois lauréats lors d’une cérémonie à l’Institut du monde arabe de Paris, le 21 septembre 2011.
Toutes ces nouvelles sont rassemblées en un seul volume.
Découvrir les 20 premières pages : echos_palestine.pdf

9782919318032Qui veut égorger Astrid la truie ?
SERGE SCOTTO
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Satire [satiR] n.f. – 1355. Ouvrage libre de la littérature latine où les genres, les formes, les mètres étaient mêlés, et qui censurait les mœurs publiques.
Quatre nouvelles en forme de satire, quatre critiques hautement menées dans une langue musicale et moderne qui dénoncent nos vices et nous replongent dans nos anciennes turpitudes. Quatre histoires extraordinaires : une truie candide que veut aller refaire sa vie à Paris comme professeur d’arts appliqués mais qui finira poule de luxe avant d’éviter de justesse le croc de boucher ; un monsieur Girafe, inspecteur des impôts un tantinet trop zélé, qui devra revenir sur terre pour se faire pardonner ; une statue de Jeanne d’Arc qui descend de son piédestal pour passer au fil de son épée les hérétiques qui se trouvent sur son chemin ; un pleurnicheur qui devient roi.
Serge Scotto a l’œil pour scruter le ridicule de ses contemporains et le talent pour les dépeindre.
Illustrés par des aquarelles de l’auteur, ces quatre récits pétillants d’audace s’articulent dans un ballet d’humour et de lucidité. Une parodie sévère qui rappelle les célèbres pages de la belle époque, où textes et illustrations résumaient l’image d’une société déliquescente qui n’est pas sans rappeler les dérives actuelles.
À lire pour le plaisir et à méditer pour l’avenir.

135 x 215 – 100 p. 13,00 €
Parution : novembre 2011
Découvrir les 20 premières pages : serge_astrid.pdf

Arrivé à la littérature par des chemins de traverse, tour à tour instituteur, musicien ou artiste peintre, Serge Scotto a puisé dans son parcours atypique le sens du décalage qui est la marque d’une œuvre qui, souvent, “flirte entre le rire et l’insoutenable” (Le Figaro). Ce quadragénaire inventif se distingue au sein des auteurs marseillais par sa collection de casquettes : romancier, journaliste, parolier, auteur de BD ou illustrateur.

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